Les abeilles sont indispensables à l’agriculture, mais elles sont en danger. Alors qu’une grande partie de notre alimentation dépend de la pollinisation, des chercheurs soutenus par la Fondation Lune de Miel® travaillent à leur sauvegarde.

Les abeilles face aux dangers chimiques

L’abeille existe depuis plus de 80 millions d’années mais elle est soumise à des dangers chimiques croissants depuis les années 90 La fondation soutient plusieurs projets de recherche portant sur les effets des pesticides. Jean-Marc Bonmatin, chercheur au Centre de Biophysique Moléculaire du CNRS d’Orléans, détaille l’un d’entre eux : « nous étudions dans quelle mesure la contamination de notre environnement par les néonicotinoïdes menace les abeilles ». « Nous avons notamment constaté que des plantes non traitées situées à côté de champs traités pouvaient être contaminées : il peut en effet y avoir un transfert de pesticides des sols vers l’eau, et de l’eau vers d’autres plantes », ajoute-t-il.

Les abeilles face aux dangers naturels

Les abeilles font également face à des dangers naturels qui les rendent vulnérables. L’ITSAP (Institut technique et scientifique de l’apiculture et de la pollinisation) mène par exemple un programme soutenu par la Fondation Lune de Miel® évaluant les causes d’affaiblissement des colonies d’abeilles en fonction des saisons. Des programmes portés par d’autres structures se concentrent sur la vulnérabilité de l’abeille face au frelon asiatique ou au varroa destructor, acarien parasite considéré comme le plus important prédateur de l’abeille dans le monde.

Comprendre la vulnérabilité des abeilles suppose une meilleure compréhension de leurs comportements. C’est pourquoi la recherche constitue l’un des piliers de la Fondation Lune de Miel®. Si ces programmes ont une dimension nationale ou européenne, ils ont une réelle vocation mondiale car le déclin de l’abeille questionne les pratiques agricoles et le développement humain dans le monde entier.